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Quelle a été l’idée à l’origine de votre projet ?
Rendre la vidéo vraiment compatible avec ce qu’est le web : organique, vivante, interactive et personnalisée.
En quelques mots, pouvez-vous nous décrire votre produit / service ?
Notre plateforme vidéo propose une expérience utilisateur personnalisée : découverte, recommandation et création de playlists personnalisées. Le spectateur prend place au centre de l’expérience, le flux de vidéos proposés par le producteur de contenus s’adapte de manière fluide et intuitive à ses besoins et attentes. Résultats : un temps de visionnement qui se rallonge et plus de viralité autour de ses contenus, grâce à l’engagement actif du spectateur.
Pouvez-vous nous parler de votre modèle de financement ? Par ailleurs, Dans un horizon à deux ans, où voyez-vous votre compagnie ?
En mode B2B actuellement, nous facturons au projet spécifique du client, avec un abonnement annuel pour l’utilisation du produit.
Nous visons le marché B2C d’ici deux ans, avec des prix d’abonnement adaptés au grand public et un nombre bien plus important d’utilisateurs, tout en conservant dans notre offre des fonctionnalités B2B (white label).
Que pensez-vous de l’écosystème romand des startups ?
Ecosystème ? Il y a bien des organismes qui facilitent certains aspects comme le networking (CTI, Swissnex etc), mais c’est quand même un peu chacun pour soi, dans le quotidien. Si l’on n’est pas issu d’une filière institutionnelle (EPFL, universités etc) et que l’on est dans le domaine ICT, c’est pas évident de trouver des aides au démarrage sous forme de soutien financier.
En outre, il n’y a pas vraiment ici la culture d’un écosystème de briques logicielles où des services peuvent s’interconnecter en mode win-win, comparable à ce que fait https://slack.com par exemple.
Propos recueillis par Jeremy Stanning