KIRELL BENZI : Data, science et art

Publié par Thierry Weber le

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Kirell Benzi

Présent le 1er décembre prochain à la sixième édition du Meilleur du Web, Kirell Benzi est l’homme qui fait parler les données. Mieux encore, grâce à la théorie des graphes et à la modélisation 3D, il parvient à leur donner forme et à les rendre ludiques.

« Les réseaux sont partout! »

Pour Kirell Benzi, une chose est certaine, « les réseaux sont partout! » Que ce soit derrière la saga Star Wars , entre différents artistes du Montreux Jazz  ou encore derrière le phénomène Pokémon Go, les données s’accumulent et ne se ressemblent jamais.

Passionné à la fois d’informatique et d’art, ce fils de musicien a très tôt développé un don pour la science des données. C’est donc naturellement qu’il s’est dirigé dans ce champ en intégrant le Laboratoire de traitement des signaux 2 de l’EPFL, où il finit actuellement sa thèse de doctorat.

Après avoir révélé les secrets de la saga de George Lucas, c’est désormais l’étude de la viralité dans le jeu « Pokemon Go» qui lui vaut de nombreuses publications.

Les algorithmes ont plus à offrirsans-titre2

En développant des outils interactifs d’exploration de données, le but de Kirell Benzi est de montrer au grand public que les algorithmes ont plus à offrir que leur valeur scientifique. Modélisés puis sublimés par le chercheur grâce aux mathématiques, les réseaux sont capables de provoquer des émotions auprès de l’audience. C’est ce que ce doctorant de 28 ans a voulu exprimer au travers de son exposition « Réseaux singuliers » qui a eu lieu du 23 juin au 15 septembre dans le bâtiment EL de l’EPFL.

Présent le 1er décembre lors de la cérémonie du Meilleur du Web, il nous plongera dans l’univers fascinant des réseaux où chaque noeud raconte une histoire singulière.

Article écrit par Sarah Mansour